The Shining à l’Hôtel La Louisiane
Sur une vitrine de la rue Bonaparte, une affiche où se dessinait en noir la silhouette du jeune Danny de Shining. Il roule en tricycle le long d’un tapis rouge et blanc au design labyrinthique. Un dessin assez original pour illustrer le film de Kubrick. Comme tu le sais, je suis un inconditionnel de cette œuvre. Intrigué, je revins sur mes pas. Elle annonçait une exposition : The Shining que l’on pouvait découvrir à l’Hôtel La Louisiane rue de Seine. Je n’étais pas très loin du lieu et assez disponible pour m’y rendre. A cette heure, les brasseries du boulevard Saint-Germain étalaient leurs lumières en vagues mourantes sur les trottoirs. (lire la suite)
Alcools, une ville couleur d'automne
G. Apollinaire
Il y a cent ans, paraissait au Mercure de France, le recueil de poèmes Alcools de Guillaume Apollinaire. La poésie française venait de recevoir avec cet ouvrage, l’expression la plus hallucinée de son art poétique. Pourtant à sa sortie Henri Ghéon dans La Nouvelle Revue française tout en soulignant l’originalité du livre critique le manque de cohésion entre les poèmes, et de son côté dans le Mercure de France Georges Duhamel déclare avec virulence ‘…il est venu échouer dans ce taudis une foule d’objets hétéroclites dont certains ont de la valeur, mais dont aucun n’est le produit de l’industrie du marchand même. (lire la suite)
Une ville pour écrire - Paris est une fête d'Ernest Hemyngway
Les rues de Paris sont surchargées de passé et par conséquence de nostalgie. Un parfum de femme qui flotte encore, une silhouette oubliée et la magie de notre capitale agit. Les terrasses de café ne sont ouvertes pour nous que comme des vitrines sur nos éternels regrets, nos éternels souvenirs, notre éternelle mémoire. Nous y sommes dans notre présent pareil à un spectateur attendri de notre ancienne histoire. (lire la suite)